DE:opportunités et défis – Association Léo Lagrange pour la défense des consommateurs

DE:opportunités et défis – Association Léo Lagrange pour la défense

L’intelligence artificielle a connu une progression fulgurante au cours des dernières décennies, émergeant comme l’une des technologies les plus influentes de notre époque. Le petit robert la définit comme l’ensemble des théories et des techniques développant des programmes informatiques complexes capables de simuler certains traits de l’intelligence humaine (raisonnement, apprentissage…). De la reconnaissance vocale aux véhicules autonomes, l’intelligence artificielle impacte déjà divers aspects de notre quotidien, ouvrant la voie à un avenir technologique encore plus prometteur. Cependant, son développement rapide soulève également des questions éthiques et sociales importantes. Il apparait crucial de la développer et de l’utiliser de manière responsable pour maximiser les avantages tout en atténuant les risques potentiels.

Les premières mentions d’une machine pensante remontent à la seconde guerre mondiale. C’est Alan Turing, professeur de mathématiques à Cambridge, en Angleterre, qui a mis au point un ordinateur aidant au décryptage du code Enigma utilisé par les nazis lors de leurs échanges de messages.

Au tournant du 21ème siècle, l’IA a connu un essor important grâce à l’informatique, la disponibilité des données massives et l’amélioration des algorithmes.
Les techniques d’apprentissage automatiques (machine learning) ont été au cœur de cette révolution, permettant aux machines d’apprendre à partir de données et d’améliorer leurs performances avec le temps.

Aujourd’hui, l’IA est omniprésente dans notre vie. Des applications de reconnaissance faciale sur nos smartphones, aux recommandations de contenu personnalisé sur les plateformes de streaming, en passant par les chatbot (agent conversationnel) comme Chat GPT d’Open AI ; l’IA est devenue une composante essentielle de nombreuses technologies.

Dans le domaine de la santé, elle peut analyser des images médicales telles que les radiographies, les IRM et les scanners, pour aider les médecins à détecter plus rapidement des anomalies ou des signes précurseurs de maladies.
Dans l’industrie, l’IA optimise les processus de production en accomplissant des taches plus rapidement et plus efficacement que les humains.

Les systèmes d’IA peuvent également être utilisés pour la surveillance automatisée des activités suspectes, en renforçant ainsi la sécurité dans différents domaines tels que la surveillance physique ou la cybersécurité.

Malgré toutes ces avancées particulièrement prometteuses, il est important de noter que son adoption soulève également des questions éthiques et des préoccupations quant à l’impact sur l’emploi, la confidentialité des données et la prise de décisions algorithmique.

Concernant cette dernière, les modèles de l’IA peuvent effectivement refléter des préjugés présents dans les données sur lesquelles ils sont formés, entrainant des résultats biaisés et discriminatoires envers certaines populations.
Ainsi, Microsoft avait lancé en 2016, Tay, un chatbot censé discuter avec des adolescents sur les réseaux sociaux. Tay a tweeté 96 000 fois en 8 heures, mais il s’est basé, pour discuter avec ses interlocuteurs, sur des données accessibles publiquement dont une partie était de teneur raciste ou misogyne.
De ce fait, au bout de 8 heures d’existence, et après avoir tenu des propos racistes et homophobes, Microsoft a préféré le faire taire définitivement.

Une autre inquiétude commence à se former dans le domaine de l’emploi. Serons-nous tous bientôt remplacés par des robots? A Hollywood, les professionnels du cinéma ont récemment mené une grève historique, préoccupés par l’intrusion de l’IA dans leur pré carré. En France, l’entreprise Onclusive (leader de la veille, l’analyse et la gestion des relations presse), basée à Courbevoie, a annoncé mi-septembre un plan de licenciement massif concernant plus de la moitié de ses effectifs. 217 des 383 salariés se verront remerciés d’ici juin 2024 et remplacés par une intelligence artificielle.

Selon la banque américaine Goldman Sachs, 300 millions d’emplois dans le monde pourraient être remplacés par l’intelligence artificielle dans les années qui viennent. Les métiers de bureau et les tâches administratives seraient les plus touchées, à l’inverse des métiers de construction et d’entretien.
Cependant l’organisme prévoit, au cours des cinq prochaines années, une destruction de 83 millions d’emplois, mais aussi la création de 69 millions d’autres, avec une demande élevée dans les secteurs de la cybersécurité et des nouvelles technologies.

Le développement de l’IA soulève donc de l’enthousiasme, mais aussi de vives inquiétudes. L’astrophysicien Stephen Hawking posa, en novembre 2017, au salon technologique Web Sumit de Lisbonne, la question suivante : « serons-nous aidés par l’IA, mis de côté ou encore détruits par elle? ».

Il apparait donc nécessaire d’encadrer son développement. Dans ce but, la commission européenne a, le 21 avril 2021, rendu publique l’AI Act (Artificial Intelligence Act). L’objectif est de mettre en place un cadre légal uniforme pour le développement, la commercialisation et l’utilisation de l’intelligence artificielle. Cette initiative vise à l’encadrer de façon à la rendre digne de confiance, centrée sur l’humain, éthique, durable et inclusive.

Vendredi 8 décembre, après 3 jours de négociations, les Etats membres sont parvenus à un accord.

L’AI Act prévoit ainsi une interdiction, sauf exception sécuritaire, de l’identification biométrique à distance en temps réel, des dispositifs surveillance de masse et de manipulation du comportement ou encore des systèmes de score social (de notation citoyenne), comme celui qui existe actuellement en Chine. Ce compromis politique sera complété par un travail technique pour préciser les détails du texte.

Dans ce domaine sensible, la réglementation est essentielle mais ne suffit pas, l’IA est un outil appelé à prendre de plus en plus d’importance. Il faudra préparer les jeunes générations à entrer dans une « ère cognitive », qui est une opportunité de recréer de la valeur.

Bibliographie :

La politique monétaire/Le modèle AD/AS.,L’ouvrage . A emprunter en bibliothèque.

Culture du cannabis/Curing.,Lien sur la fiche de présentation.

Programmation Java/Regex.,Référence litéraire de cet ouvrage.

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