Développements récents dans le droit européen de la consommation : Demain ne meurt jamais : la débâcle des VLOP

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La plupart d’entre nous dans le domaine de la protection des consommateurs se réjouissent du fait qu’à partir de demain, le 25 août, les obligations de la loi sur les services numériques (DSA) commenceront à lier les très grands moteurs de recherche en ligne (VLOSE) et plateformes en ligne (VLOP).

La Commission européenne a désigné la première série de VLOP et VLOSE le 25 avril (voir ici). Pour rappel, les VLOSE englobent Bing et Google Search, tandis que les VLOP sont : Alibaba AliExpress, Amazon Store, Apple AppStore, Booking.com, Facebook, Google Play, Google Maps, Google Shopping, Instagram, LinkedIn, Pinterest, Snapchat, TikTok, Twitter, Wikipédia, YouTube et Zalando.

La désignation a eu lieu sur la base des données des utilisateurs autodéclarés (plus de 10 % de la population de l’UE en tant qu’utilisateurs actifs) et les plateformes ont eu 4 mois pour commencer à se conformer aux obligations introduites par le DSA pour les VLOP et les VLOSE. Ces obligations visent à améliorer la transparence (obligations de déclaration détaillée, etc.), l’autonomisation des utilisateurs (amélioration de la modération du contenu, désinscription des systèmes de profilage/recommandation, protection renforcée des mineurs, interdictions de publicités basées sur des données sensibles, etc.) et faciliter l’application (via le reporting et la coopération). obligations).

Sans surprise, nous avons déjà constaté une certaine réticence à l’encontre de ces nouvelles obligations. En effet, Amazon Store a introduit un recours devant le Tribunal en faisant valoir qu’il n’aurait pas dû être considéré comme un VLOP (voir affaire T-367/32) et que certaines obligations de DSA ne devraient pas lui être applicables (obligation de fournir aux utilisateurs des une option pour un système de recommandation de portée qui n’est pas basé sur le profilage ; obligation de compiler et de publier un référentiel publicitaire). Les arguments avancés par Amazon Store reposent sur le principe d’égalité de traitement et la nécessité de protéger les droits fondamentaux d’Amazon. Cette dernière situation est assez ironique, étant donné que l’une des obligations contestées, celle de garantir que les utilisateurs puissent choisir de ne pas être profilés, vise à protéger le droit fondamental à la vie privée des utilisateurs.

Cette affirmation n’est peut-être qu’une stratégie d’Amazon Store visant à retarder sa conformité au DSA. Il est difficile d’imaginer qu’ils réussissent à prouver qu’ils ne sont pas un VLOP (voir également le commentaire du BEUC à ce sujet ici). Nous suivrons cette affaire mais pour l’instant, espérons que demain apportera un changement positif !

Publications:

L’Encyclopédie/1re édition/ABSORBER.,Lien sur l’ouvrage.

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